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Brève traversée des origines duYoga, et de l'histoire du Hatha Yoga.
 

Le mot Yoga, en sanskrit, hors les usages religieux du terme, revêt des sens variés. Il peut être vu comme un ensemble de techniques psycho-corporelles, ou, le but de ces pratiques.
Il peut être compris comme un état d'union, de non séparation ou encore de disjonction. La nature de ce qui doit être uni, et de ce à quoi il faut l'unir, dépend des systèmes philosophiques des traditions concernées.
Il est issu de rites millénaires référencés dans les textes Védiques et Brahmaniques, qui proviennent notamment d'une région de l'Inde du nord, Allahabad, connue comme le royaume de Magadha.
Les concepts qui sont le plus proche de l’Hindouisme sont ceux du Karma et de la renaissance, s'y retrouvent aussi le végétarianisme et la renonciation. Ces ascèses indiennes datant de peu après la période du Bouddha présentent des coutumes physiques, de nettoyage, de posture, de contrôle du souffle et d'action sur le flux vital. 
Avec le temps, les migrations géographiques, culturelles et selon les représentants qui l'ont véhiculé, il s'est ramifié, transformé. 


Le Hatha Yoga en est une forme.

Ses premières formulations apparaissent avant l'ère commune (J-C) au sein d'épopée sanskrite, textes Bouddhistes et de récits rapportés de la conquête de la Perse jusqu’aux rives de l’Indus par Alexandre le Grand!
De cette branche il est représenté par des ascètes. Le but est de calmer l'esprit et d’accroitre la quantité d'énergie (Tapas) par des exercices. Cette énergie alors liée au célibat est supposée apporter des pouvoirs surnaturels et libérer du cycle des renaissances. 
Le Yogasutra de Patenjali, de provenance Bouddhique, est un recueil d'aphorismes, un des indicateurs les plus connus de l'adoption du Yoga par l'orthodoxie brahmanique, qui toute fois même avec cette composition ne sera pas inclus.
Il est utilisé comme une base de l'enseignement de la transmission du Samkhya, un des six "Darsanas" point de vue philosophique.

Il y revisite des questions d’éthique, de la théorie de la connaissance, met en évidence les forces qui habitent le soi, la conscience individuelle, le microcosme et le cosmos dans son ensemble, l'univers ou le macrocosme. Sont recensés les moyens pour échapper à la souffrance inhérente. Il s'agit de faire l’expérience par un travail sur soi, à partir de soi par des habitudes intenses et graduelles en huit étapes, pour s'élever vers l'union, ou samadhi , "réalité ultime". Le Hatha Yoga se définis alors comme "l'état atteint par la vive force"!
La connaissance de la vraie nature de la manifestation(de la réalisation du tout), celle qui se déploie et sa différenciation avec l'esprit est le procédé. La quête est celle de la libération en dehors de l'existence, du corps.
Cette méthode est, à ce moment de son histoire celle de la méditation et du contrôle du souffle, sans figure physique.
La plus part des textes sont écris par des hommes, mais sont observés des détails attestant des pratiques féminines!


D'autres allusions se retrouvent au sein d'école tantrique, courant diffus, qui se situe entre le 1er millénaire et le 12ieme siècle. Elles sont associées de manière erronée à des pratiques sexuelles qui furent relativement minoritaires.
Une des traductions de Tantra est, "la trame servant à tisser". Cette image désigne un ensemble de visions du monde, de principes, de supports.
L'accent est mis pour les Shivaïtes  du Cachemire sur une polarité indissociable entre les deux principes cosmiques non duels: le masculin et le féminin, les divinités. 
ShivaShakti , et leur divers aspects, s'unissent.
Shiva est à la fois l’épouse, et la puissance en acte, la déesse est de première importance!
Le réel est "comme une onde se déployant à partir du danseur cosmique", ou encore, "est lumière, consciente, énergie de pure liberté appelé Spanda, acte vibrant".
La vie humaine est vue comme essentiellement rythmique, il s'agit d'y pénétrer de reconnaitre en soi la conscience énergie. Ses bases sont, la Sadhana (pratique, cheminement, réalisation), L'abhyasa (répétition, exercice, habitude), soit l'expérimentation.
Certaines observances développèrent, diverses modes de répétition; les mantras, d'utilisation de diagramme, rituel  secret; les yantras, et de visualisation. Initiées oralement par un guru (maitre) elles avaient pour intention de contacter une énergie féminine appelé Kundalini, enroulée à la base de la colonne vertébrale et censée se déployer le long de la colonne à travers les cakras pour s'unir dans la tête à une divinité masculine et d'autre.
L'incarnation, l'exploration concrète par le corps, dans sa dualité, multiplicité, devient fondamental pour affiner sa recherche et aller vers la conscience d'un arrière plan immanent. 

Ces usages associés aux cultes des ascètes se combinèrent au sein du "Hathayoga".
Les réalisations les plus ardues restèrent un enseignement orale et l’enseignement des héritages ascétiques au sein des textes sanskrits eut pour but d'amener l’expérience à un public plus large.
Au 13ieme siècle ces nombreuses coutumes cohabitent et le Yoga se veut ouvert à tous. Seule compte la pratique.


Extraits: "Des racines du Yoga" de James Mallinson et Mark Singleton. Texte de Formation ENPY, Nathalie Bidoia-Pompèle.





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Vues de la somatique par le mouvement, du laboratoire "Body Mind Centering". 
 

Le Body-Mind-Centering (Label Américain déposé par Bonnie Bainbridge Cohen)_Centrage Corps-Esprit​ est un voyage empirique et continu dans le territoire vivant et changeant du corps. L'explorateur est l'esprit: nos pensées, nos sentiments, notre énergie, notre âme et notre essence. Au cours de ce voyage nous sommes amenés à comprendre comment l'esprit s'exprime à travers le corps en mouvement.

Notre corps bouge comme bouge notre esprit. Les qualités d'un mouvement attestent de la manière dont l'esprit s'exprime à travers le corps à ce moment là. Les changements dans les qualités de mouvement indiquent que l'esprit à porté sa concentration vers un autre point du corps. Réciproquement, lorsque nous dirigeons notre esprit ou notre attention vers différentes zones, et que nous initions le mouvement à partir de ces zones, nous changeons la qualité de notre mouvement. Nous nous apercevons ainsi que le mouvement peut constituer une manière d'observer l'esprit à travers le corps, et qu'il peut aussi être un moyen d'effectuer des changements dans la relation corps esprit. En BMC le "centrage" est une recherche d'équilibre, pas un lieu d'arrivée. Cette recherche d'équilibre est fondée sur le dialogue, et le dialogue est fondé sur l’expérience. La découverte de la relation entre le plus petit niveau d'activité à l'intérieur du corps et les mouvements du corps les plus amples_l'alignement du mouvement cellulaire intérieur avec l'expression extérieur du mouvement dans l'espace_est un aspect important de ce voyage. Ceci implique d'identifier, d'articuler, de différencier et d'intégrer les différents tissus qui composent le corps, de découvrir leur contribution à la

qualité de nos mouvements, la manière dont ils ont évolué au cours de notre processus de développement, et le rôle qu'ils jouent dans l'expression de l'esprit. Plus cet alignement est fin, plus nous travaillons efficacement à la réalisation de nos intentions. Cependant, l'alignement n'est pas un but en soi. C'est un dialogue continu entre conscience et  action, c'est prendre conscience des relations qui existent dans l'ensemble de notre corps-esprit et agir en fonction de cette conscience. Cet alignement crée un état de connaissance. Il existe un grand nombre de manières de le travailler, telles que le toucher, le mouvement, la visualisation, la somatisation (expérience kinesthésique; les cellules du corps informent le cerveau autant que celui-ci informe les cellules..) l'art, la voix, la musique, la méditation, le dialogue verbal, la conscience ouverte, ou tout autre moyen. Après avoir explorer cette voie j'ai fondé cette école comme moyen de formaliser cette recherche permanente et comme vecteur d'échange d'information et de découverte. Les 

pratiques et applications se découvrent et s'utilisent de nombreuse manière. Certains pratiquent les techniques puis les principes émergent de leur expérience personnelle. D'autres se concentrent sur les principes puis développent les techniques à mesure qu'ils appliquent ces principes dans leur vie. Mais ce ne sont pas les techniques et les principes qui constituent la matière, c'est plutôt la conscience et la compréhension de la manière de les utiliser et du moment ou le faire ou la manière d'inventer chacun les siens. Ce qui est important pour chaque personne c'est d'apprendre comment elle apprend, d'apprendre à utiliser sa propre intuition et à être ouverte au style unique de chacune des autres personnes. Nous sommes la matière, notre corps et notre esprit sont nos moyens d'exploration. La recherche est expérimentale de même que la matière. Chacun de nous est l'étude. Nous dérivons de cette recherche une science empirique, nous observons, opposons, confirmons et prenons note de nos expériences sur l'incarnation de tous les systèmes corporels et de tous les stades du développement Humain.

Extrait: Bonnie Bainbridge Cohen. Sentir, ressentir, et agir. L'anatomie

expérimentale du BMC.

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Yoga Tisse

        Yoga et Mouvement Somatique.

"Il y a dans la nature quelque chose qui compose des tracés. Nous aussi faisons partie de la nature, nous composons des tracés. L'esprit est comme le vent et le corps comme le sable; si vous voulez savoir comment souffle le vent, vous pouvez regarder le sable!"
B.B.Cohen. Sentir, ressentir, Agir. Nouvelle danse.
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